Le journal en ligne « Le Mondafrique » nous apprends que Amar Saadani, le Sg du FLN, a obtenu sa carte de séjour en France grâce à l’intervention de l’ancien président français Nicolas SARKOZY, en personne.
Ledit journal cite sa source qui n’est autre que Abderrahmane DAHMANE, ex-conseiller du président Sarkozy.
C’est l’Elysée qui, sous le règne de Nicolas Sarkozy, début 2011, a couvert l’attribution d’une carte de résidence de dix ans à l’actuel secrétaire général du FLN, Amar Saadani. Mondafrique qui avait révélé l’existence de cet étrange titre de séjour, bénéficie aujourd’hui d’un témoin digne de foi en la personne d’Abderrahmane Dahmane, ancien conseiller à l’intégration de Nicolas Sarkozy à l’Elysée entre 2007 et Mars 2011 : « C’est moi, explique ce dernier, qui ai reçu la demande de Saadani via un de ses proches, Cherif Meziane, alors consul général d’Algérie en France. Après avoir informé Claude Guéant et Nicolas Sarkozy, j’ai transmis la demande au chef de cabinet du Préfet de Police de Paris, qui traite habituellement ce genre de demandes ». Et d’ajouter: « Saadani est loin d’être le seul dignitaire algérien à bénéficier d’un titre de séjour en France ».
Pourquoi Amar Saadani, actuellement patron du FLN, vient-il fin 2010 réclamer un titre de séjour, alors qu’il bénéficie d’un passeport diplomatique comme ancien président de l’Assemblée?
En fait, seule la chronologie des scandales qui éclatent en Algérie au début du troisième mandat de Bouteflika (2009-2014) éclaire sa démarche. Mis en cause en 2008 dans le dossier des détournements de la Générale des Concessions Agricoles, Amar Saadani se rapproche du frère du président, Said Bouteflika. Hélas, ce calcul se révèle très aléatoire. La protection présidentielle ne suffit pas à protéger de poursuites judiciaires les proches de Bouteflika. Ainsi les luttes de clan provoquent, en 2010, la démission du ministre de l’énergie, Chakib Khelil, bien qu’il soit l’intime du président Bouteflika. Du coup, un Amar Saadani prudent a souhaité préparer, début 2011, une possible retraite en France, avec une carte de résidence en poche.