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Qu’on ne l’oublie pas ! Par lâcheté, le Maroc avait bombardé les civils sahraouis au napalm

Pendant la résistance des rifains aux armées coloniales, où une jeune république (République du Rif) s’était imposé par la force des armes et la bravoure de la partie utile du peuple marocain. La monarchie arabe régnante sur le Maroc, dans le soucis de soumettre les autochtones berbères à l’autorité du « Sultan » Moulay Youcef (grand père du sulfureux et tortionnaire Roi Hassan II), elle noua une alliance militaire avec les armées coloniales pour détruire cette jeune république du Rif où des armes chimiques (Gaz Moutarde) ont été utilisées pour la première fois. Après la destruction de cette jeune république avec des pertes humaines colossales parmi les rifains; la monarchie réduit les populations du nord à la culture du Haschich pour mieux les contrôler.

En 1963, à peine un an après l’indépendance de l’Algérie et pensant que l’ANP ne serait pas capable de résister, les FAR (forces armées royales marocaines) envahissent le Sud-Ouest algérien pour l’annexer au nom d’une supposée appartenance historique de ces terres au Royaume. Après la réaction rapide à la fois militaire et diplomatique algérienne, les FAR se retirent défaites et humiliées devant le concert des nations.

En 1975, alors que le dictateur Franco se meurt, la puissance coloniale espagnole quitte soudainement le Sahara-Occidental et l’abandonnant à son sort. Le roi marocain Hassan II y voit une trop belle occasion de faire main basse sur cette vaste région stratégique que Rabat a toujours voulu faire croire et considérée comme faisant partie de son territoire : le 6 octobre, il organise la Marche verte, le débarquement massif de quelques 350 000 colons (militaires déguisés en civils) et soldats destiné à mettre le monde devant le fait accompli. Même s’ils n’ont jamais disposé d’État propre, les chefs autochtones se rebellent et, l’année suivante, en février 1976, proclament la «République arabe sahraouie» avec le soutien actif de l’Algérie. S’ensuit une guerre où les milliers de soldats du Front Polisario obtiendront le retrait de la Mauritanie mais pas du Maroc, qui n’hésite pas à bombarder les civils au napalm. Une partie de la population locale doit fuir et se réfugier à des centaines de kilomètres de là, à l’est, dans le désert algérien, autour de Tindouf. En 1991, un cessez-le-feu est décrété, et les Nations unies, assumant la responsabilité d’un règlement, créent la Minurso, dont la mission consiste à organiser la tenue d’un référendum. Depuis, celui-ci a été plusieurs fois différé par Rabat, arguant de différends quant au recensement. Aujourd’hui, dans «le Sahara-Occidental occupé», la population d’origine marocaine est majoritaire. Le statu quo règne.

Le Front Polisario avait annoncé, vendredi 13 novembre, la fin d’un cessez-le-feu vieux de trente ans au Sahara occidental, après le lancement par le Maroc d’une opération militaire dans la zone tampon de Guerguerat de ce territoire disputé. « La guerre a commencé. Le Maroc a liquidé le cessez-le-feu », qui était en vigueur depuis 1991, avait accusé le chef de la diplomatie  sahraoui du Polisario, Mohamed Salem Ould Salek

Le chef des Nations unies (ONU), Antonio Guterres, avait dit « regretter » que ses efforts des derniers jours pour « éviter une escalade » aient échoué. La Mauritanie et l’Algérie, pays voisins impliqués dans des négociations politiques au point mort depuis 2019, avaient appelé à la retenue.

La France avait de son coté appelé à « tout faire pour éviter l’escalade et à revenir au plus vite à une solution politique ». Paris préconise « la nomination dans les meilleurs délais d’un nouvel envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies ».

 

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