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Le grand Redha Malek s’en va, mais ; il laisse des millions comme lui derrière !

Redha Malek qui a servi son pays, la grande Algérie , durant la Révolution et après; vient de nous quitter ce jour. 

Rappelons qu’en 1955, il fonda l’Union générale des étudiants musulmans d’Algérie (UGEMA). Puis, il devint en 1957 directeur d’El Moudjahid, journal officiel du Front de libération nationale (FLN). Il occupa également un rôle clé au sein du FLN puisqu’il aura occupé le poste de porte-parole de la délégation pendant les négociations des d’Evian dits « accords d’Evian »,

Une fois l’indépendance acquise, il devint diplomate de carrière et aurait servi l’Algérie en tant qu’ambassadeur dans des pays majeurs comme la France entre 1965 et 1970, l’Union Soviétique (URSS) entre 1970 et 1977, les États-Unis entre 1979 et 1982 ou encore le Royaume-Uni entre 1982 et 1984. Il effectuera une parenthèse entre 1977 et 1979 pour servir le pays en tant que ministre de la Culture et de l’Information.

Redha Malek joua un rôle politique clé durant les événements des années 1990. Malek aura été l’un des plus fervents opposants au Front islamique du salut (FIS) {une organisation extrémiste anti-nationamle lorsque ce dernier accéda au pouvoir. Il s’est ouvertement exprimé en faveur de l’annulation des résultats des législatives de décembre 1991, qui allaient selon ses propos « faire de l’Algérie un second Afghanistan ». Ses prises de position le menèrent à être nommé membre au sein du Haut Comité d’État (HCE) suite au décès du président Mohamed Boudiaf en 1992. Il sera par la suite désigné en août 1993 en tant que chef du gouvernement, poste qu’il occupera jusqu’en avril 1994.

« L’Algérie a lutté pendant huit années, a réussi sa révolution. Mais celle-ci reste inachevée », estima Redha Malek dans un entretien accordé en 2012 à la revue Jeune Afrique. « Car il fallait non seulement arracher l’indépendance, mais aussi organiser une société juste et moderne, et promouvoir les libertés fondamentales. liberté de conscience, liberté d’opinion, liberté d’expression, justice sociale… Je m’oppose à ceux qui disent que rien n’a été fait.




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