La ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit a affirmé lundi à Alger que la décision de revenir à l’ancien calendrier de 5 jours pour le baccalauréat ne signifie pas « un recul » dans le processus de refonte de cet examen, mais plutôt un « réaménagement » qui tient compte des préoccupations des élèves.
« Il ne s’agit pas d’un recul, mais plutôt d’un réaménagement, dans lequel nous avons répondu à des préoccupations exprimées par les élèves, non seulement à travers des réseaux sociaux, mais également à l’occasion de mes déplacements dans différents établissement », a déclaré la ministre sur les ondes de la chaîne III de la radio nationale.
Relevant avoir « pris en compte les angoisses des élèves rencontrés », elle a souligné que « l’immensité de l’angoisse valait cet effort de revenir à l’ancien calendrier ».
M. Benghabrit a expliqué, par la même occasion, que le principe portant sur « l’allégement dans le contenu des sujets n’a pas été remis en cause ni celui de la réduction des horaires des épreuves ».
Elle a rappelé, à ce propos, qu' »une série de propositions a été formulée dans le cadre de la réforme du BAC », relevant qu’un consensus s’était dégagé pour « une application progressive » de ces réformes.
Plaidant pour « une refonte à rythme graduel », la ministre a mis en avant « la nécessité de commencer, à l’avenir, très tôt le processus d’explication envers les élèves des classes de terminale », précisant que « la refonte est d’abord de nature pédagogique ».
S’agissant de l’Office national des examens et concours (ONEC), la ministre a indiqué que cet organisme « va connaitre des réformes à tous les niveaux, à commencer par la sécurisation du site (…) et la révision de circulaires » qui le régissent.
Evoquant la question de la violence dans les écoles et autour, la ministre a annoncé que « la stratégie nationale en matière de sécurité et de lutte contre les violences, contre les incivilités dans l’école et ses environs sera présentée dans une quinzaine de jours ».
APS