C’est le site internet d’analyse et d’information, MAGHREB INTELLIGENCE en exclusivité qui a rapporté l’information sur ces contactes entre les diplomates américains et l’état-major de l’armée (ANP). Il parait que la suite que réserve les partisans de la répression et de l’étouffement de la liberté définira les prochaines étapes des réactions.
Exclusif MI: « Les Américains sont très inquiets de la tournure que prennent les événements en Algérie. Le démantèlement rapide et brutal du clan Bouteflika a soulevé des interrogations sur les véritables intentions de l’état-Major de l’ANP. A la suite de l’emprisonnement de Saïd Bouteflika, du général Toufik et du général Bachir Tartag, le Département d’Etat américain, aurait par des officiers de liaisons de l’ambassade US à Alger, pris attache avec les collaborateurs du chef d’état-Major de l’armée algérienne, Ahmed Gaïd Salah, pour demander des renseignements et réclamer des explications à propos de ces arrestations spectaculaires.
Said Bouteflika et le général Toufik avaient entretenus pendant de longues années de bons contacts avec Washington. Les diplomates américains et les services de la CIA connaissent parfaitement ces deux personnages. Leur brutale incarcération a jeté le trouble au sein du Département d’Etat américain qui redoute une déstabilisation dangereuse de l’Algérie. L’entourage du chef d’état-Major de l’armée algérienne aurait rassuré ses interlocuteurs américains en expliquant qu’il s’agit d’une opération « judiciaire » obéissant à des critères de sécurité nationale. Les proches collaborateurs de l’homme fort du moment en Algérie auraient assuré que les trois personnalités incarcérées à la prison militaire de Blida seraient bien traitées et bénéficieraient d’un procès juste et équitable. Quant aux enjeux sécuritaires, l’institution militaire algérienne aurait confié aux émissaires américains qu’il s’engageait à les maîtriser quels que soient les sacrifices auxquels il faudrait consentir. »