Des médecins spécialistes ont mis en garde, vendredi à Alger, contre la consommation excessive d’antibiotiques qui favorise le développement de résistances bactériennes.
« La prescription excessive d’antibiotiques par les médecins altère la santé du malade, car elle favorise le développement de résistances bactériennes », a averti le professeur en maladies infectieuses à l’Etablissement public hospitalier de Batna (EPH), Rabah Aït Hamouda qui intervenait lors des 17e journées médicochirurgicales, organisées par le Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP).
Il a ajouté que la résistance bactérienne aux antibiotiques est un phénomène contre lequel l’OMS a déjà mis en garde.
Concernant les virus récemment apparus comme Zika, le spécialiste a assuré que l’Algérie était « en mesure d’y faire face » en cas de leur apparition, rappelant, à cet effet, le plan de prévention mis en place par le ministère de la Santé.
Le représentant du SNPSSP, Mohamed Youcef, a mis l’accent sur l’importance de promouvoir la formation continue au profit de plus de 12.000 spécialistes de la santé publique, pour mieux s’adapter aux développements enregistrés dans le domaine médical.
Le Dr Nacer Guerim, conseiller chargé de la coordination entre les partenaires sociaux au ministère de la Santé, a affirmé la disponibilité du ministère à appuyer la formation continue pour permettre aux spécialistes d’améliorer leurs connaissances.
Revenant à la revendication de certains syndicats du secteur inhérente à la retraite proportionnelle, l’intervenant a estimé qu’il s’agissait d' »une revendication illégitime », arguant que la mise d’un médecin à la retraite à l’âge de 50 ans « est une perte pour l’Etat et le malade ».