L’assureur mutualiste a investi 3 millions pour entrer au capital de la start-up SeaBubbles, créatrice de bulles volantes électriques dédiées au transport fluvial. De quoi conforter le rêve du skipper Alain Thebault de voir ses taxis sur la Seine dès l’an prochain.
La Maif enchaîne les investissements dans les jeunes sociétés technologiques innovantes. Le fonds du groupe mutualiste, Maif Avenir, a investi 3 millions d’euros pour entrer au capital de SeaBubbles. Cette start-up développe le projet de bateau-taxi volant lancé par le skipper Alain Thebault associé au suédois Anders Bringdal. « Le projet est en phase avec la mobilité, l’écologie et l’innovation que souhaite promouvoir la Maif » explique-t-on du côté de l’assureur pour justifier cet investissement. Au total, SeaBubbles aura donc levé 4 millions d’euros depuis la création de la start-up en janvier 2016.
L’arrivée de ce premier investisseur institutionnel constitue un solide coup de pouce pour ce projet de bulle volante à propulsion électrique pour le transport fluvial. Il réutilise une technologie permettant à de petites coques en formes de bulles de « voler » légèrement au dessus de l’eau. Sea Bubble a été soutenu au départ par Henri Seydoux, président du fabricant de drones Parrot, le fonds Partech Venture et une poignée d’autres business angels.
Après la construction d’une maquette de taille réduite de la première bulle volante électrique, le prototype numéro un est en cours de construction chez un sous-traitant d’Airbus Helicopters, présent dans la région de Marseille. Son premier « vol » privé est prévu en principe fin janvier 2017.
Le premier « vol » public sur l’eau est prévu pour juin 2017
Ce taxi fluvial fonctionne sur le même principe que l’Hydroptère, inventé par Alain Thébault. Il utilise la portance dynamique de ses ailes, des lames (foils) qui l’aident à soulever sa coque propulsée en mode 100% électrique au-dessus de la surface de l’eau.
La bulle volante est prévue pour transporter quatre personnes assises en vis-à-vis, en plus du pilote. Leur production doit démarrer l’été prochain. Et Paris est sur les rangs pour être la première capital à tester les prototypes.http://auto.bfmtv.com/actualite/des-voitures-volantes-testees-sur-la-seine-au-printemps-prochain-1052061.html
D’autres villes ou capitales comme Melbourne, Sydney, Miami et Londres ont montré des marques d’intérêt pour le projet tout comme « le Val de Marne qui souhaiterait mettre des bulles sur la Seine pour l’exposition universelle de 2025, et surtout de la Silicon Valley », selon Alain Thébault. Source BFM Business